Je ne sais pas pour vous, mais je suis très sensible au rythme de la nature. Vous avez surement dû remarquer que nous venions de vivre un super pleine lune il y a 2 semaines. Et qui dit pleine lune, dit danse entre ombre et lumière.
Dans le monde invisible (ou énergétique, appelez-le comme vous le voulez), la lune a un effet direct sur nos parts d’ombres. Elle met en lumière les cotés un peu moins fun de notre être. La lune met en lumière nos cotés obscurs.
Ce n’est pas toujours très agréable : cauchemars, irritabilité, nervosité… Tout ce que nous essayons de (nous) cacher ressort de façon parfois inconfortable.
Dans le développement personnel et spirituel actuel, on parle beaucoup de notre lumière, de notre rayonnement. Cela est évidement plus joli, plus glamour.
Depuis que je me suis reconnectée à ma lumière et que je me suis autorisée à la laisser briller publiquement, je suis également confrontée dans la même mesure à mes zones d’ombres. Et ça, c’est pas très funky.
J’ai passé ces dernières semaines de façon complètement chaotique, sans ancrage. J’avais l’impression que rien n’allait, que plus rien n’était clair, que mon énergie avait disparu. Heureusement, je savais que la pleine lune était en train de me révéler ce que j’avais encore à transformer et j’étais prête à vivre ces moments déstabilisants. Je dois même avouer que j’attends ces moments parfois avec impatience car ce sont des moments qui m’en apprennent plus sur moi, sans que je n’ai besoin de rien faire ni d’analyser !
Cela m’a fait repenser à ce que j’explique dans mes séminaires : utiliser les outils de développement personnel ou d’organisation sans se connaître réellement est complétement inutile. Et à contrario, se concentrer uniquement sur la connaissance de soi, sans ancrage et sans transformer sa spiritualité dans des actions concrètes n’a aucun sens.
Il n’y a pas de démarche vers une vie alignée et équilibrée sans avoir le courage de se regarder authentiquement.
Et ce que je sais aussi de cette démarche, c’est que nous sommes nos propres maitres. Personne ne peut résoudre vos parts d’ombres. N’attendez pas d’un thérapeute, quel qu’il soit, qu’il vous guérisse. Vous seul avez le pouvoir et la responsabilité de vous prendre en main. Ne soyez pas passif, ou simple consommateur de méthodes ! Bien sûr, les thérapeutes vont vous aider à mettre le doigt sur ce qui doit être travaillé, mais vous seul avez le pouvoir de vous élever.
Voici comment je m’y prends pour gérer mes blocages chéris :
- Je remercie la lune, la vie, la situation de mettre en lumière ce qui doit encore être travaillé ;
- Je me retire, je passe du temps seule, dans le calme aussi longtemps que nécessaire ;
- Je me reconnecte à mon intuition pour comprendre l’ombre à transformer ;
- Je m’entoure d’oreilles attentives, de personnes plus avancées sur le point en question et je les contacte pour comprendre la façon dont ils ont géré cette transformation ;
- Je lache-prise et accepte cette phase d’initiation, sans en connaitre sa durée ;
- Je garde la foi inébranlable que dans chaque moment difficile un enseignement précieux se cache et va augmenter mon confort de façon proportionnelle par la suite ;
- Je passe à l’action, j’expérimente. Je mets en application directement ce nouvel apprentissage en prenant mon courage à deux mains.
Attention : passer trop de temps du coté de ses zones d’ombres n’est pas sain non plus ! Nettoyer pour nettoyer ne sert à rien. Il est alors facile de se complaindre, et de se complaire.
Développer votre lumière en boostant vos forces, vos talents autant que vos ombres. Ni plus, ni moins.
Il y a un équilibre à respecter dans toute démarche de reconnexion à soi et je vous souhaite de le trouver !
Et si vous avez besoin de temps, d’une structure et d’énergie pour le faire : je donne des séminaires d’une journée pour aligner et équilibrer vos 5 domaines de vie !